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Concernant les matériaux des murs anti-bruit (A0, A1, A2, A3, A4), la classification retenue dans MithraSIG pour les matériaux de part et d’autre d’un écran est en cohérence avec la classification de l’ancienne version de la norme EN 1793-1 (qui est une norme d’essai pour l’indicateur unique d’absorption de l’écran, le DL_alpha).

Coefficient d'absorption / Fréquence (Mhz)	50	63	80	100	125	160	200	250	315	400	500	630	800	1000	1250	1600	2000	2500	3150	4000	5000	6300	8000	10000
A0 (très réfléchissant)	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0	0
A1 (réfléchissant)	0	0	0	0	0	0.1	0.1	0.1	0.1	0.1	0.1	0.1	0.2	0.2	0.2	0.2	0.3	0.3	0.4	0.4	0.4	0.4	0.4	0.4
A2 (moyen)	0.1	0.1	0.1	0.2	0.2	0.2	0.3	0.3	0.4	0.4	0.5	0.5	0.6	0.6	0.7	0.7	0.7	0.8	0.8	0.8	0.8	0.8	0.8	0.8
A3 (absorbant)	0.2	0.3	0.3	0.4	0.4	0.5	0.6	0.6	0.7	0.8	0.8	0.9	0.9	0.9	0.9	0.9	0.9	0.9	0.9	0.9	0.9	0.9	0.9	0.9
A4 (très absorbant)	0.4	0.4	0.5	0.6	0.7	0.8	0.9	0.9	1	1	1	1	1	1	1	1	1	0.9	0.9	0.9	0.9	0.9	0.9	0.9

C’est un résultat du projet Harmonoise/Imagine. Ont été cherchées les caractéristiques physiques minimales qui permettent de réaliser les bornes inférieures les DL_alpha de chaque catégorie. Ainsi, en simulation, on a une atténuation globale due à l’absorption de 0, 4, 8 ou 11 dB(A).

	Les performances en absorption sont indépendantes des performances en transmission.

La norme ISO 9613-2 spécifie qu’un écran doit posséder une surface fermée (sans trous ni fentes) et avoir une masse surfacique d’au moins 10 kg/m² ; les autre normes n’en disent rien, mais implicitement un écran doit avoir un indice d’affaiblissement au moins égal à sa performance en diffraction. Donc au moins 10 dB, mais 15 dB c’est mieux !

MithraSIG ne calcule pas la transmission à travers les écrans.